élastique
camisole et caleçon vous en menez trop large
vous tenez du rideau de scène ignifuge
guenilles à déchirer pour livrer à l'absolu
ce corps de david que les dieux consument
avec l'éclat de la forge et le rugissement
du torrent concassant les glaces du printemps
je jalouse chacune des mailles cajolant ton torse
je glisse sur les coutures jusque dans la fente des fesses
j'étire autant que l'élastique autour de tes hanches
je tiens tes couilles dans leur nid de poils avec culot
je bave déjà devant ta longue verge encore molle
je vous reproche sûrement votre manque de vigueur
je vous hais tel un ennemi aux moeurs bornés
vêtements voués au confort et à l'indifférence
alors que tu es la braise dans ma nuit agitée
à chaque instant de déréliction incandescente
je deviens de feu dévorant fils et noeuds coulants
ta nudité seule attise la rude bestialité de l'amour
merci à l'auteur inconnu ...